La sprl CAMSO (Comines Auto Moto Speedway Organisation) est l’organisatrice des courses. La partie sportive est gérée par l’association de fait sprl BASC (Belgian Auto Speedway Club) ; celle-ci s’occupe des classements, championnats, règlements ect

Ce règlement est d’application pour tous les participants et pilotes de toutes les catégories, qui participent aux courses d’autospeedway, organisées par la CAMSO.

Les différentes catégories sont les suivantes :

CAMSO V8 :             Voitures américaines, qui ressemblent fort aux voitures Nascar ; 905kg – moteur Chevrolet V8 de 5700cc avec 425 à 450CV

LIGHTNING RODS:  Ford Sierra 2.0 avec moteur légèrement préparé ;

STOCK-RODS:          Voitures presque d’origine avec moteur jusque 1300cc ou 1400cc

CAMSO HOT RODS : Voitures de tourisme avec des moteurs travaillés avec une cylindrée maximale de 1600cc ou de 2000cc

PRIVE CARS:           Voitures très bon marché, qui restent complètement d’origine.

SUPER PRIVE CARS :     Voitures de route performantes p.ex. VW Golf Gti etc.

BANGERSTOX:         Voitures très bon marché, qui restent complètement d’origine, mais où un léger contact est autorisé

BANGERS:               Catégorie de voitures très bon marché, où contact est autorisé.

 

PEUVENT PARTICIPER AUX COURSES ORGANISEES PAR LA CAMSO, TOUS CEUX QUI SONT EN POSSESSION D’UNE LICENCE VALABLE, EMISE PAR LA SPRL BASC OU PAR UN CLUB RECONNU PAR LA SPRL BASC (entre autre l’ASCN- Auto Speedway Club Nettetal ; PAC – Posterholt Auto Club ; SMC Venray ; Lelystad Midland Club ; Spedeworth International ; ORC – Oval Racing Council).

 

ARTICLE 1 : OBLIGATIONS ET DROITS.

 

1.       Il est interdit de rouler dans un autre sens que le sens habituel, excepté pour les voitures de dépannage, les pompiers, les voitures d’intervention ou les ambulances.

2.       Si, lors d’une course, une voiture tombe en panne, le pilote doit sortir le plus vite possible de son véhicule, pour autant que ceci puisse se faire dans des conditions de sécurité suffisantes. Il doit prendre place derrière la clôture. Si une voiture se trouve en position dangereuse et que le pilote ne peut pas quitter son véhicule dans des conditions de sécurité suffisantes, le pilote reste, avec son casque sur la tête et sa ceinture de sécurité mise, dans la voiture. La direction de course peut neutraliser la course avec le drapeau jaune agité et éventuellement avec le startcar, afin que le pilote puisse sortir de sa voiture. Le pilote doit garder son casque sur la tête, jusqu’à ce qu’il se trouve en sécurité, au milieu du terrain ou derrière les rails.

3.       Les pilotes et les mécaniciens doivent suivre ponctuellement les indications des organisateurs.

4.       Il est interdit de fumer dans la voiture de course.

5.       A la fin d’une course, la piste doit être dégagée le plus vite possible ; uniquement le vainqueur d’une manche et les trois premiers de la finale peuvent faire un tour d’honneur.

6.       Il est interdit, lors d’une manifestation, de changer de pilote sur une voiture, sauf autorisation exceptionnelle de l’organisateur.

7.       Les pilotes, qui, lors d’un contrôle d’alcool, ont plus que 0,8 pro mille dans le sang, seront suspendus pour le reste de l’organisation. Une suspension supplémentaire peut éventuellement suivre.

8.       Si l’organisateur doit arrêter une course et/ou organisation, pour cause de mauvais temps ou pour tout autre cause, aucun dédommagement ne pourra être demandé.

9.      Chaque pilote est responsable de l’attitude de ses mécaniciens et de ses supporters.

10.   Le pilote doit se présenter au départ avec le casque et la ceinture de sécurité fixés.

11.   S’il y a un tour de présentation, tous les pilotes sont obligés d’y participer.

12.   Lors du tour de présentation, un mécanicien roule ; le pilote prend place ou bien sur le toit ou bien sur le coté de la voiture.

13.   Chaque pilote doit se présenter sur la piste avec :

-          Une combinaison propre. Vêtements en Nylon, T-shirt et short sont interdits. Les pilotes ne peuvent pas rouler les bras nus.

-          Un casque bien fixé avec visière ou lunettes de course.

-          Une ceinture de sécurité à 4 ou 5 points, qui est bien fixée, excepté en Prive Cars et Bangers, où une ceinture normale est suffisante (une ceinture à 4 ou 5 points est fortement recommandée dans ces deux catégories).

14.   Chaque pilote doit être sur place au moins une demi-heure avant le départ de la première course.

15.   Dans le parc des voitures on peut rouler à maximum 10km/h. En cas de non-respect, le pilote sera suspendu pour la prochaine manche ou pour la prochaine organisation.

16.   Lors d’une course, personne ne peut monter sur la piste. Aucun officiel, voiture d’intervention, pilote ou spectateur ne peuvent intervenir sur la piste, avant que la course ne soit COMPLETEMENT arrêtée ou neutralisée. Lors d’une neutralisation et/ou arrêt d’une course, la procédure est la suivante : le starter agite le drapeau jaune ou rouge et fait fonctionner les feux de sécurité, qui se trouvent aux quatre “coins” du circuit (lampe jaune clignotante ou lampe rouge). Le startcar monte sur la piste et ralentit tous les participants (les pilotes ne peuvent pas dépasser le startcar – le startcar roule à environ 40km/h jusqu’à ce que tous les pilotes aient ralenti). A ce moment, le startcar s’arrête à l’endroit de l’accident. Seulement à ce moment-là ET PAS AVANT, les officiels, ambulance, intervention feu et autres personnes peuvent intervenir, si nécessaire.

17.   Chaque pilote doit porter un casque de bonne qualité.

18.   On ne peut pas transporter des personnes dans la voiture de course, ni dans le parc des voitures, ni sur la piste (exception : tour de présentation). Sanction en cas de non-respect : la manche suivante partir en dernière position.

 

ARTICLE 2 : DRAPEAUX.

 

Uniquement le starter est en possession de drapeaux ; il actionne en même temps les 15 feux de sécurité, qui se trouvent à différents endroits du circuit, ainsi que la lampe « strobe » qui se trouve au départ.

Contrairement aux autres disciplines de sport moteur, au cas qu’une roue se détache, la course est ARRETEE OU NEUTRALISEE, dès que ceci est remarqué par le starter (procédure : voir drapeau jaune agité).

Afin de protéger les spectateurs contre une roue, qui se détache ou contre des pièces, qui pourraient s’envoler, il y a, autour du circuit, un grillage de minimum 3 mètres de hauteur, sauf à l’entrée et la sortie de la piste et à l’endroit où se trouve le starter.

 

1.       En cas de départ arrêté, le drapeau rouge et vert est montré. Quand le drapeau vert est agité, les voitures peuvent partir ; en même temps les feux sont mis sur vert.

2.       En cas de départ lancé, le starter dans le startcar montre le drapeau rouge et vert. Lorsque le startcar se met en route, les pilotes suivent en gardant la distance entre les voitures ; personne ne peut changer de position. Entre le virage 3 et 4, le startcar quitte la piste et rentre dans le pitlane. Les voitures continuent à la même allure. Uniquement quand la première voiture passe la ligne blanche, qui se trouve à environ 30m de la ligne de départ, le starter peut donner le départ avec le drapeau vert ; en même temps, les feux sont mis sur vert.

3.       Drapeau jaune avec bande rouge signifie que la piste est glissante (de l’huile sur la piste).

4.       Drapeau jaune NON AGITE : attention, la piste est partiellement bloquée ; il y a encore un pilote dans une voiture.

5.       Drapeau JAUNE AGITE : un pilote ou une voiture se trouvent en position dangereuse. Chaque pilote doit immédiatement ralentir et garder sa position et ne peut plus dépasser la voiture qui le précède, jusqu’à ce que le départ soit redonné avec le drapeau vert. Dans une situation pareille, le startcar peut monter sur la piste et rouler à une vitesse d’environ 40km/h ; ceci signifie que toutes les voitures restent derrière le startcar et ne peuvent plus se dépasser ; la course est neutralisée. Celui qui ne respecte pas le drapeau jaune agité, peut être mis en dernière position lors d’un nouveau départ ou être mis hors course.

Lorsque la course a été neutralisée avec le drapeau jaune agité et/ou le drapeau rouge, les voitures seront placées selon leurs positions avant la neutralisation. Ceci est d’application pour toutes les catégories, sauf les Prive Cars et Bangerstox. Dans ces deux catégories tous les pilotes gardent leurs positions, AUSSI les doublés.

6.        Lors d’une neutralisation dans les cinq premiers tours, un tout nouveau départ peut être donné. La direction de course en décide.

7.        Lors d’une neutralisation dans les cinq derniers tours, la course peut être terminée au moment de la neutralisation. Ici aussi, c’est la direction de course, qui en décide.

8.        Drapeau rouge : la course est arrêtée. Chaque pilote doit diminuer sa vitesse et doit pouvoir s’arrêter à tout moment.

9.        Drapeau noir : est montré aux pilotes, qui doivent quitter la piste pour des raisons de disqualification ou pour d’autres raisons (p.ex. perte d’essence, perte d’échappement etc.) Auprès de la ligne de départ, il y a un marquoir électronique sur lequel est indiqué le numéro du pilote qui reçoit une « croix » ou le drapeau noir. Celui qui reçoit le drapeau noir doit IMMEDIATEMENT quitter la piste. S ’il repasse une deuxième fois la ligne de départ, il sera IMMEDIATEMENT suspendu pour le reste de la manifestation ou pour la prochaine organisation. Les prix et points, éventuellement obtenus ce jour ne seront pas donnés

10.     Si un pilote se comporte d’une manière antisportive sur la piste, il recevra du starter un panneau blanc avec une croix noire. Ceci signifie que le pilote reculera d’une place au classement final de la course. En Prive Cars et Bangerstox, il reculera de 5 places. Son numéro sera indiqué sur le marquoir électronique se trouvant sur la ligne de départ.

11.     Si un drapeau bleu est montré à un pilote, ceci signifie que celui-ci doit garder sa ligne et ne peut pas rouler de l’extérieur vers l’intérieur ou inversement. Ce drapeau peut aussi être montré au premier de la course. Si le pilote ne respecte pas le drapeau bleu, une croix ou le drapeau noir peut suivre. Ce drapeau n’est pas d’application en Prive Cars, Bangerstox et Bangers.

12.     Le drapeau à damier est le drapeau d’arrivée. Il est montré aux trois premiers de la course. Quand le premier repasse la ligne de départ, la course est arrêtée avec le drapeau rouge.

 

ARTICLE 3 : DEPART ANTICIPE ET AUTRES IRREGULARITES.

 

PROCEDURE DE DEPART :

A/ Tours d’échauffement: TOUJOURS d’application en Camso V8. Pour les autres catégories internationales, ceci se fera en fonction du temps disponible. Si les feux oranges clignotent et le starter donne signe, les tours d’échauffement commencent. Ils sont arrêtés avec les feux rouges.

B/ Tour de lancement (avant le départ) : Les feux sont rouges. Lorsque les feux se mettent sur jaune clignotant, le départ pour le tour de lancement est donné. Lorsque les feux jaunes clignotants s’éteignent, le départ est donné avec le drapeau vert. Pour des mesures de sécurité, il y a dans toutes les catégories un départ lancé.

C/ Neutraliser la course : les feux jaunes clignotent et les feux « strobe » s’allument ; ceci signifie que la course est arrêtée. Chaque pilote doit ralentir immédiatement. On doit garder sa position et on ne peut pas dépasser les autres pilotes. Le starter donne signe d’arrêter ou de continuer lentement pour laisser refroidir le moteur.

D/ Fin de la course : le drapeau à damier est montré aux pilotes. ON CONTINUE ENCORE UN TOUR A TOUTE V ITESSE, afin de permettre aux officiels de noter le classement. Lorsque le premier pilote repasse la ligne d’arrivée, les feux jaunes clignotants sont allumés, suivis par les feux rouges.

E/ Explication : comme aux USA, on utilise aussi les feux jaunes clignotants, comme étape intermédiaire, puisqu’ils sont beaucoup plus visibles par les pilotes, que les feux rouges.

 

Le startcar roule le tour de lancement à allure modérée. Au milieu du virage 3 et 4, le startcar quitte la piste et rentre dans le pitlane ; les voitures continuent à la même allure. Le départ ne sera pas donné avant que la première voiture ait passé la ligne blanche, qui se trouve à environ 30m avant la ligne de départ ; en même temps, les feux sont mis sur rouge.

Le pilote, qui vole le départ, est mis à la dernière place, si on redonne le départ. Si on ne redonne pas un nouveau départ, il recevra une croix ou le drapeau noir, selon le jugement de la direction de course.

Il est interdit de passer la ligne blanche à l’intérieur de la piste ; cette zone est réservée pour les voitures, qui sont en panne. Celui qui dépasse systématiquement cette ligne blanche sera pénalisé avec une croix ou, en cas de récidive, avec le drapeau noir. Ceci n’est pas d’application dans les catégories de contact.

Pendant la course, il est interdit de :

-          gêner un autre concurrent sous n’importe quelle forme

-          De rouler en équipe

-          De se comporter de manière antisportive vis-à-vis des autres

-          De ne pas respecter les drapeaux

Les infractions contre ces points seront pénalisées avec une croix ou le drapeau noir, selon le jugement de la direction de course. Des cas graves peuvent être sanctionnés avec une suspension.

ARTICLE 4 : CONTROLE DES VOITURES.

 

Chaque pilote doit, avant de monter sur la piste, aussi bien pour les entraînements que pour la première course, passer le contrôle technique de sa voiture. Si la voiture est en ordre, le contrôleur mettra un autocollant sur le toit de la voiture. Les voitures, qui n’ont pas cet autocollant, ne pourront pas participer.

La direction de course peut, à la fin d’une course, contrôler n’importe quelle voiture pour voir si celle-ci est conforme à la réglementation. Le pilote doit mettre sa voiture à l’endroit indiquée et ne peut plus ouvrir le capot ou faire d’autres travaux, jusque nouvel ordre.  Uniquement le pilote plus UN mécanicien de la voiture à contrôler, ainsi qu’éventuellement le pilote, qui porte plainte plus UN mécanicien, seront autorisés dans la zone de contrôle. Le pilote lui-même ou son mécanicien doivent enlever la culasse ou faire les autres travaux demandés. Le contrôle peut se faire sur le circuit, directement après la course. Dans ce cas, le pilote peut demander une période de refroidissement de maximum 60 minutes. Le pilote emmène tout le matériel nécessaire pour démanteler les pièces à contrôler.

Si le contrôle se fait sur l’initiative de la direction de course, le pilote recevra un montant forfaitaire pour les frais de 100 Euro si la culasse est enlevée et de 200 Euro  si le reste est contrôlé ; ceci uniquement au cas où la voiture serait déclarée conforme ;ceci n’est pas d’application quand le contrôle se fait si le moteur a cassé et doit être ouvert de toutes façons pour la réparation. Le pilote ne pourra demander aucun autre dédommagement, non plus pour des pièces éventuellement à remplacer.

Si un pilote estime qu’une autre voiture dans sa catégorie, qui a terminé dans les 4 premiers dans la finale, n’est pas conforme, il peut le communiquer à la direction de course. Si le pilote veut que cette voiture soit contrôlée, il devra déposer la somme de 200 Euro pour enlever la culasse et 200 Euro pour faire contrôler le reste auprès de la direction de course ; et ceci dans TOUTES les catégories.

On ne pourra porter plainte contre la conformité d’une autre voiture, que si ce jour-là on est inscrit et qu’on a effectivement pris le départ.

Le pilote emmène tout le matériel nécessaire pour démanteler les pièces à contrôler, si le contrôle se fait à la demande de la direction de course.

Si un pilote refuse le contrôle ou quitte le parc des voitures sans se faire contrôler, quand ceci a été demandé par la direction de course, il ne recevra pas de coupe. Les points qu’il aura obtenu lors de la saison lui seront retirés ; Le pilote peut être suspendu pour minimum les 3 organisations suivantes dans la catégorie. Une autre sanction peut être que les points obtenus seront enlevés et que le pilote partira pendant une période à déterminer en dernière position (1/2 tour de retard ou plus en catégorie internationale) Ceci est aussi valable si, lors d’un contrôle, la voiture est déclarée non conforme.

Si la direction de course juge qu’une voiture n’est pas conforme, mais que la faute est minime et que le pilote en a retiré très peu d’avantage, la direction de course peut ne pas attribuer les points de cette journée.

Le pilote doit pouvoir prouver à tout moment, avec des papiers de l’importateur ou de l’usine, que toutes les pièces de sa voiture sont conformes à la réglementation. S ’il ne peut pas montrer ces papiers lors d’un contrôle et si la direction de course juge que la voiture n’est pas conforme, il perd tous les points du championnat, obtenus jusque ce jour. En d’autres termes : La preuve de conformité est à faire par le pilote.

L’organisateur peut, selon le temps disponible, avant le début de l’organisation, contrôler une partie ou toutes les voitures.

Les voitures, qui roulent en catégorie internationale, peuvent à tout moment être soumises à un contrôle approfondi. Les choses, qui ne sont pas en ordre, devront être arrangées pour la prochaine participation, sinon le pilote devra partir à ¾ du circuit. Si, l’organisation suivante, la voiture n’est pas encore en ordre, le départ sera refusé. Il s’agit notamment des points suivants : état carrosserie – arceau de sécurité – échappement – réservoir d’essence – batterie – siège pilote – ceinture de sécurité – repose-tête – “mur de feu” – tuyau horizontal dans le pare-brise.

 

ARTICLE 5 : PUBLICITE.

 

La publicité sur la voiture de course est autorisée

Publicité politique, contre les bonnes mœurs ou publicité pour une organisation concurrente au speedway sont interdites.

La direction de course peut faire enlever cette publicité.

 

ARTICLE 6 : ORDRE DES COURSES

 

La direction de course décide de l’ordre des courses ; cet ordre peut éventuellement changer selon les circonstances de la journée. Ces changements éventuels sont communiqués aux pilotes par l’intermédiaire des haut-parleurs ou annonces officielles.

 

ARTICLE 7 : POSITION DE DEPART – COULEUR DU TOIT

 

Après chaque organisation, les points de chaque pilote sont comptabilisés. Ce nombre de points est divisé par le nombre de participations. C’est en fonction du classement des moyennes obtenues que l’ordre de départ est fait.

Celui qui est en tête au championnat part en dernière position dans les manches. Les 25% meilleurs reçoivent un toit rouge (derrière) – les 25% suivants un toit bleu (moitié du virage) – les 25% suivants un toit jaune (sortie virage) et le reste un toit blanc (ligne de départ). Chaque pilote qui a obtenu une moyenne de 10 points reçoit minimum un toit jaune.

La position de départ DANS chaque couleur de toit peut se faire de manière suivante : dans la première manche le pilote choisit sa position ; dans la deuxième manche : positions de la première manche à l’envers ; en finale les meilleurs points après les manches devant. La décision de course décide souverainement du système de départ.

-          Le vainqueur d’une finale recule la prochaine organisation minimum d’une couleur de toit. L’organisation suivante, il pourra reprendre sa position normale.

-          Pour la première organisation de la nouvelle saison, c’est l’ordre de la fin de la saison précédente, qui compte.

-          Le champion national a pour le reste de la saison suivante un toit rouge.

-          La direction de course peut décider d’utiliser un autre système de départ pour des courses spéciales p.ex. selon les temps chronométrés ; Deux par deux ; selon tirage au sort etc.

-          Le vainqueur d’une course recule d’une couleur de toit.

-          Le pilote, qui a gagné 9 courses (manches et/ou finales) prend le départ à ½ tour. Celui qui a gagné 16 courses prend le départ au bout de la ligne droite. La direction de course peut faire des exceptions à cette règle, notamment dans les catégories où il y a peu de voitures. D’autre part, la direction de course peut aussi mettre un pilote plus loin sur la grille de départ (p.ex. un très bon pilote sur une bonne voiture, mais qui ne commence qu’à rouler au milieu de la saison).

-          La direction de course peut imposer un poids supplémentaire («poids de pénalisation ») dans le cas exceptionnel où une ou plusieurs voitures sont beaucoup plus rapides que le reste, afin de niveler plus les prestations et afin que plusieurs pilotes aient une chance de gagner. Ceci ne pourra être d’application que quand le système de pénalisation sur la grille de départ, n’a pas d’effet.

 

ARTICLE 8 : DIRECTION DE COURSE – JURY.

 

La direction de course se charge du bon déroulement de l’organisation.

Le jury est responsable pour les classements dans les différentes courses.

Il n’y a pas d’appel possible contre leurs décisions.

 

ARTICLE 9 : ANNULATION OU ARRET DE COURSES OU D’ORGANISATION.

 

Si, pour des raisons de mauvais temps, de circonstances de piste ou par l’influence du public, une organisation ou une course doit être arrêtée ou annulée, il n’y a pas d’appel possible contre cette décision.

Aucun dédommagement ne peut être réclamé.

 

ARTICLE 10 : ASSURANCE – DECHARGE

 

Chaque pilote, qui participe à des courses d’autospeedway, organisées par le CAMSO, se déclare d’accord avec les points suivants :

·          Qu’il reconnaît et qu’il accepte ce règlement.

·          Que lui, sa famille ou ses proches renoncent à tout recours en Justice contre l’organisation (la CAMSO), contre les personnes, qui font partie de l’organisation (la CAMSO), contre tous ceux, qui aident l’organisation, contre le club ( la SPRL BASC ), contre les membres du club ( la SPRL BASC ) ou contre les autres pilotes, concernant des faits qui peuvent se produire auparavant, pendant ou après les courses et ceci à l’intérieur du terrain d’autospeedway c.a.d. la piste ET le parc des voitures.

 

L’organisateur est légalement obligé de prendre une assurance Responsabilité Civile pour les spectateurs. Les pilotes roulent à leur propre risque et ils NE SONT PAS assurés pour tout dommage corporel ou matériel,, causé par un autre pilote, sur la piste ou dans le parc des voitures.

Les pilotes acceptent de leur propre gré de participer à des courses d’autospeedway, organisées par la CAMSO. Les pilotes savent que la délimitation entre la piste et les spectateurs est un mur en béton. Les pilotes, de par leur participation, acceptent ce risque sans aucune réserve.

En cas de litige, uniquement le tribunal de Tournai est compétent.

 

ARTICLE 11 : AGE DE PARTICIPATION.

 

L’âge minimum pour participer à des courses d’autospeedway, organisées par la CAMSO, est de 16 ans. L’autorisation écrite de minimum un des parents ou du tuteur, est obligatoire pour les pilotes plus jeunes que 18 ans.

Les participants plus jeunes que 18 ans NE PEUVENT PAS participer aux Bangers.

 

ARTICLE 12 : CHAMPIONNAT

 

TOUTES les courses dans la catégorie en Belgique comptent. On doit avoir participé à au moins 60% (arrondi en haut) des courses pour pouvoir gagner une Coupe lors de la remise des Coupes en fin de saison.

L’attribution des points se fait de manière suivante :

Manche et finale : 15-14-13-12-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1

Si, au championnat national, deux pilotes terminent avec le même nombre de points, l’avantage va au pilote, qui a obtenu le meilleur résultat dans la première manche de la dernière manifestation dans la catégorie. S ’il y a encore ex aequo, l’avantage va au pilote avec le meilleur résultat dans la deuxième manche, puis dans la finale de la dernière manifestation de la saison. S ’il y a encore ex aequo, on suit le même procédé de l’avant-dernière organisation et ainsi de suite.

Lorsqu’ un pilote a reçu une croix pour pousser, pour départ volé ou  pour ne pas garder sa ligne, 5 points, par infraction, seront déduits au championnat.

Lorsqu’ un pilote a reçu un drapeau noir pour conduite non sportive, 10 points par infraction, seront déduits au championnat

 

ARTICLE 13 : LICENCES.

 

Les pilotes doivent être en possession d’une licence de la SPRL BASC ou d’une licence reconnue par la SPRL BASC.

La SPRL BASC peut refuser de délivrer une licence à n’importe quel pilote, sans donner une motivation. La licence peut être retirée à n’importe quel moment, si un pilote ne respecte pas ce règlement.

·          Une licence ne peut être obtenue qu’au secrétariat de la SPRL BASC. La licence ne sera délivrée qu’après avoir rempli un contrat de pilote et après avoir déposé 1 photo format carte d’identité. La licence coûte 25 €. Ce montant peut être payé en espèces au nom de la SPRL BASC (les chèques français ne sont pas acceptés, ni la carte bleue). Lorsqu’il a payé ce montant, le pilote reçoit un règlement complet et un numéro de départ exclusif.

·          Le pilote, qui roule en catégorie internationale et qui est en possession d’une licence de la SPRL BASC , reçoit, quand il roule un ticket d’entrée pour les mécaniciens. Il paye une inscription de 12€. Quand ils ne roulent pas, ils ne peuvent PAS rentrer GRATUITEMENT avec la licence.

·          Les licenciés ne doivent pas s’inscrire à l’avance, sauf avis contraire. Ils doivent se présenter aux inscriptions, au plus tard une demi-heure avant le premier départ.

·          Si un pilote s’inscrit pour une manifestation et a reçu UN  ticket d’entrée supplémentaire et qu’il ne prend pas le départ, il doit rendre le ticket supplémentaire.

·          Le fait de posséder une licence de la SPRL BASC permet au pilote de rouler dans diverses catégories, pour autant que sa voiture soit conforme à la réglementation. Si un pilote roule dans deux ou plusieurs catégories différentes lors d’une même organisation, il recevra UN  ticket d’entrée supplémentaire et pas UN  par catégorie dans laquelle il roule. Lors d’une même organisation, un pilote ne peut pas rouler dans deux catégories différentes avec la même voiture. Il peut rouler avec deux voitures différentes dans deux catégories différentes. Ces voitures ne peuvent être interchangées. Un pilote peut aussi rouler avec deux voitures dans une même catégorie et ceci dans les conditions suivantes : dans la première manche on utilise la voiture A  ; dans la deuxième manche voiture B ; la finale doit se faire en voiture B. (ceci n’est pas d’application pour les Prive Cars ni les Bangerstox).

 

ARTICLE 14 : PARC DES VOITURES.

 

A/ Toutes les voitures, qui se mettent à l’intérieur de l’enceinte du speedway, le font à leur propre risque (voir panneau à l’entrée du terrain).

B/ L’organisateur peut limiter le nombre de voitures, qui sont autorisées dans le parc des voitures et ceci de manière suivante :

·          Catégories internationales : 1 voiture ou 1 camion plus remorque par voiture de course.

·          Prive Cars, Super Prive Cars, Bangerstox et Bangers : seulement la voiture de course.

C/ Les Prive Cars et les Bangers doivent être conforme à la réglementation AVANT de monter sur le terrain c.a.d. tout le verre doit être enlevé.

D/ En dessous de TOUTES les voitures de course, qui se trouvent dans le parc des voitures, les pilotes doivent mettre un plastique, qui est minimum aussi grand que la voiture même. Ceux, qui n’en ont pas avec, seront obligés d’en acheter un. Ceux qui néanmoins ne l’utilisent pas, seront SUSPENDUS POUR LA PROCHAINE ORGANISATION.

Le plastic doit être mis aussi bien en dessous de l’axe avant que de l’axe arrière de la voiture (4m x 2m)

E/ Toutes les voitures doivent être enlevées du circuit et du parking extérieur au plus tard deux heures après la fin de la manifestation, sinon l’organisateur les fera enlever. Les pilotes ne pourront pas demander de dédommagement pour ceci. Les pilotes doivent enlever eux-mêmes leur voiture du circuit. ; en aucun cas, un ferrailleur ne sera autorisé à enlever ces voitures. Il est interdit d’emmener les déchets des voitures (sièges, carreaux ect.) ou de les laisser sur le circuit.

F/ Comme les courses sont courtes (en général environ 25km par voiture par journée), les voitures de course doivent arriver sur le terrain avec assez d'essence (environ 15 litres) pour pouvoir faire toutes les courses de la journée, sans ravitailler. Il est formellement interdit de rajouter de l'essence lors d'une journée de course.

G /Les voitures, qui ne roulent pas, doivent être placées à l’endroit prévu, au plus tard le dimanche matin pour 9h30 ; sinon elles seront enlevées par le ferrailleur, sans qu’on puisse réclamer un dédommagement.

 

ARTICLE 15 : NUMEROS DE DEPART.

 

A/ Internationaux: reçoivent leur numéro lors du payement de leur cotisation ; ils gardent ce numéro pour le reste de la saison.

Ces numéros doivent est mis des deux cotés de la voiture : sur les portières avant ainsi que sur une plaque verticale sur le toit. Ces numéros doivent être très bien lisibles par le jury et la direction de course.

B/ Prive Cars, Super Prive Cars et Bangerstox : reçoivent leur numéro lors de la première inscription et gardent ce numéro pour le reste de la saison. Les Super Prive Cars et Bangerstox ont des numéros de 10 à 199 ; Les Prive Cars de 200 à 999. Les numéros doivent être mis sur les portières avant et sur une plaque verticale sur le toit. Les pilotes des Prive Cars ne peuvent utiliser que les numéros de la Camso ou des numéros complètement identiques. Il ne peut pas y avoir d’espace entre les chiffres. Le pilote qui perd ses numéros ou une partie des ces numéros revecra le drapeau noir. L’organisateur tient des plaques pour le toit à la disposition des pilotes. Les Bangerstox doivent utiliser des numéros de la Camso sur le toit ; sur les portières ils peuvent peindre les numéros (PAS avec un spray), mais ils doivent être identiques aux numéros de la Camso (noir sur blanc).

 

ARTICLE 16 : NOMBRE DE PARTICIPANTS.

 

La direction de course décide souverainement, en tenant compte de la catégorie, du temps disponible,  des circonstances et du nombre de voitures, qui peut prendre le départ d’une course. La direction de course décide souverainement combien de pilotes peuvent prendre d'une coourse.. Ceci peut varier selon les circonstances.

En principe, uniquement les pilotes, qui ont obtenu des points dans les manches peuvent participer à la finale. Si , selon l’avis de la direction de course, il n’y a pas assez de voitures au départ de la finale, les pilotes, qui n’ont pas marqué de points dans les manches, pourraient aussi disputer la finale. La préférence est d’abord donné aux pilotes qui ont un toit rouge ; ensuite aux toits bleus, jaunes et enfin aux toits blancs. Ces pilotes peuvent être placés derrière les toits rouges.

La direction de course peut décider, s’il y a trop peu de voitures sur la piste, de regrouper dans une même course, deux ou plusieurs catégories similaires. Dans ce cas, il y aura pour chaque catégorie, un classement et des coupes différentes.

Les voitures de la course suivante doivent se trouver à l’entrée de la piste, quand la course précédente est encore en train de rouler ; ceci afin de ne pas perdre de temps inutilement.

Il n’est pas possible d’essayer des voitures entre les manches.

Si les voitures se trouvent déjà sur la piste, il ne sera plus possible de retarder la course, sauf circonstances exceptionnelles comme pluie subite dans les catégories, qui roulent en slicks.

On peut attendre maximum 3 minutes avant de donner le départ, si une voiture n’est pas prête.

 

ARTICLE 17 : FRAIS DE DEPLACEMENT – PRIX.

A partir du 1 janvier 2005, il n’y a pas de prix à gagner, ni en espèces, ni en nature, dans aucune catégorie.

 

ARTICLE 18 : SANCTIONS.

 

La direction de course décide souverainement des sanctions à appliquer, en cas de faits intolérables.

Il y a une série de sanctions minimales, qui sont automatiquement d’application, en cas de violation des règles de ce règlement ; en cas de récidive ou de faits graves, ces sanctions peuvent être aggravées.

·          Sortir volontairement un autre pilote, surtout dans les catégories internationales où ceci n’est pas autorisé : suspension pour le reste de la journée. Si ceci arrive en finale, suspension pour l’organisation suivante.

·          Changer de pilote sur une voiture, sans l’accord du race manager : Une organisation suspendue, aussi bien pour l’utilisateur que pour celui qui prête sa voiture.

·          Laisser rouler un pilote non-inscrit sur sa voiture, aussi bien lors des entraînements que lors de la course : quatre organisations de suspendu, aussi bien pour l’utilisateur que pour celui qui prête sa voiture.

·          Se battre sur le circuit ou dans le parc des voitures : suspension de trois organisations.

·          Battre un officiel : suspension à vie.

·          Rouler trop vite dans le parc des voitures (max. 10km/h) : Ne pas rouler une manche ou suspendu pour l’organisation suivante.

·          Transporter d’autres personnes dans sa voiture de course dans le parc des voitures : course suivante partir en dernière position ou suspension pour la course suivante.

·          Voler des pièces des voitures d’autres pilotes ou les casser : suspension pour un an.

·          Emmener des caisses de bière ou d’autres boissons en grande quantité, à l’intérieur du terrain, dans la voiture de course ou dans des voitures particulières : suspension pour la prochaine organisation.

·          Pilotes, qui empêchent le déroulement normal d’une organisation p.ex. en bloquant l’entrée de la piste : Suspension définitive.

 

ARTICLE 19 : ENTRAINEMENTS.

 

Il y a des entraînements gratuits pour les pilotes inscrits et pour les licenciés le samedi avant une épreuve, qui a lieu le dimanche. Si une organisation tombe en semaine, il peut y avoir des entraînements la veille (est communiqué aux pilotes). Il n’y a PAS d’entraînements le jour d’une course, sauf en cas de championnat important (p.ex. Euro champ). Les entraînements ne sont jamais obligatoires (entraînements libres donc). Les pilotes acceptent que lors des entraînements le jour avant une manifestation il n’y ait pas d’ambulance sur place et qu’ils roulent donc entièrement à leur propre risque.

Les entraînements ont, en général, lieu la veille de 16h à 17h. Néanmoins, lors de certaines manifestations, ceux-ci pourront commencer plus tôt ou se terminer plus tard. Il pourra aussi y avoir des entraînements, le jour de la course entre 10h et 10h30.

Le soir avant une organisation, les portes du circuit se ferment au plus tard à 20.00h. Après, il n’est plus possible de rentrer. Le jour de la course, les portes s’ouvrent à 8h30.

 

ARTICLE 20 : DIVERS.

 

·          Le texte néerlandophone a priorité sur le texte francophone.

·          La tour des officiels n’est pas accessible aux pilotes.

·          Dans toutes les catégories, un temps minimum à réaliser par tour, peut être imposé. Ceci signifie que les voitures trop lentes, qui gêneraient les autres participants, peuvent être mises hors course ou être refusé au départ.

·          Les pilotes, qui roulent sur la voie publique, avec leur voiture de speedway, seront suspendus pour 6 organisations.

·          On ne peut JAMAIS mettre une voiture sur son coté ou sur son toit pour pouvoir y travailler plus facilement. Si c’était quand même le cas, le pilote sera suspendu pour 6 organisations.

·          Si des marques ou des chiffres sont limés ou enlevés des pneus ou d’autres pièces, ceci sera considéré comme fraude et la voiture sera considérée comme non-conforme à la réglementation.

·          Si une course doit être arrêtée, parce qu’une voiture se trouve en position dangereuse, le pilote pourra reprendre le départ, mais devra se mettre en dernière position. Si, selon l’avis du jury, une course se termine ex-aequo, alors l’avantage sera donné au pilote, qui se trouve à l’extérieur.

 

ARTICLE 21 : POUSSER.

 

Il est strictement interdit de pousser dans les catégories suivantes : Camso V8, Lightning Rods, Stock Rods, Camso Hot Rods, Super Prive Cars et Prive Cars.
Contact est autorisé dans les catégories suivantes :

BANGERSTOX : On ne peut pousser que derrière la roue arrière du concurrent, afin de le tourner vers l’intérieur ; on ne peut le pousser dans les rails de sécurité.

BANGERS : Le but est de démolir la voiture du concurrent, afin de rester comme dernier pilote sur une voiture, qui roule encore. Tout est permis, sauf rouler volontairement dans la portière d’un autre chauffeur. Rouler en sens inverse est uniquement autorisé à la fin de la destruction quand le drapeau bleu est montré (ce drapeau sera montré quand il ne reste plus beaucoup de voitures).